Gaëlle, comme ses petits camarades de l'ALTT, est aujourd'huiavisée en matière decomportement éco-responsable. Sous l'impulsion de Nicole Bernard, le club de tennis de table lunévillois s'est engagé depuis la fin 2009 à montrer l'exemple pour le respect de l'environnement, sous l'appellation Eco-pongiste. « On se doit de le faire en tant que gros organisateur aucomplexe Charles-Berte. Ce qui m'a interpellé, c'est la quantité de déchets et de bouteilles qui restent après une manifestation », explique Nicole Bernard, souhaitant « impliquer les plusjeunes du club ». Plus qu'un simple effet de mode, l'ALTT construit là un vrai projet déjà déposé auprès deJeunesse et Sport et dans l'attente d'autres partenaires : « Nous essayons d'yassocier le Comité Départemental de Tennis de Table qui possède une commission jeunes, réunie périodiquement. » Aux idées, très nombreuses, s'ajoute la possibilité de rassembler quelques fonds qui permettront de développer encore ce projet responsable. Les jeunes de l'ALTT travaillent à la mise enforme des commandements de l'éco-pongiste, à une affiche qui pourrait venir orner les couloirs du complexe sportif ou encore à unT-shirt. « On verra jusqu'où on peut aller », expliqueNicole Bernard qui, pour l'heure, se charge de récupérer les bouchons en plastique, ensuite reversés à un établissement de jeunes handicapés à Flavigny pour l'achat de fauteuils roulants et autre matériel adapté. Être éco-pongiste, c'est aussi allumer la lumière quand cela est vraimentnécessaire, et ne pas oublier de l'éteindre en sortant d'une pièce. Finalement, ce sont quelques réflexes que chacun peut adopter : au ping comme à la maison, au ping comme dans tout autre sport !
Mardi 04 Mai 2010, © L'Est Républicain / Lunéville