Nationale 1 (M)
• SLUC Nancy
Sa phase : 1er de la poule A (5 victoires, 1 nul, 1 défaite), maintien en N1.
Une nouvelle fois, le SLUC Nancy a surpris son monde. Alors qu'on s'attendait à ce que le club nancéien rame pour le maintien d'autant que le renfort Jonathan Pelinghelli avait annoncé juste avant la saison qu'il serait indisponible, le club nancéien a sorti une phase très consistante en ne concédant qu'une seule défaite. Le club, qui vient de décider de repartir en N1 (notre édition du 23 décembre), a montré qu'il avait sa place à cet échelon.
Le mot de l'entraîneur
(Alain Bagliotto) : « Honnêtement, c'est très difficile de se faire une idée sur cette phase car on a rencontré pas mal d'équipes diminuées. Ceci dit, on a obtenu des résultats corrects en étant sérieux. Je suis plus optimiste quant à nos chances de maintien que je ne l'étais l'année dernière à pareille époque. »
Nationale 2 (M)
• Neuves-Maisons
Sa phase : 2e de la poule C (6 victoires, 1 défaite).
Ils n'ont perdu qu'un match, un seul, mais c'était celui à remporter à tout prix... Dominés à Courbevoie lors de la véritable finale du groupe (9-11), début novembre, les Néodomiens ont calé d'un rien. Mais la solidité qu'ils ont affichée lors des six autres journées peut leur permettre d'espérer que la deuxième phase soit la bonne, celle de la montée en N1... Ils la méritent.
Le mot de l'entraîneur (Tony Bourrier) : « Mon sentiment ? A la fois frustré car on ne la sentait pas loin, la montée en N1, et satisfait quand même car cela fait trois phases de suite qu'on se maintient et qu'on finit quand même deuxième. Et puis, c'est peut-être la première fois qu'on a cette solidité en A et en B. C'est bien d'avoir cette homogénéité. »
Nationale 2 (F)
• Blainville-Damelevières
Sa phase : 2e de la poule D (5 victoires, 2 défaites).
Petit braquet sur la ligne de départ, Blainville-Damelevières a réussi une phase très solide en s'appuyant notamment sur la montée en puissance de l'espoir Pauline Chasselin (12) auteur de neuf perfs. A l'heure des comptes, ça a pesé.
Le mot de l'entraîneur (Didier Lamm) : « Cela faisait plusieurs fois qu'on faisait l'ascenseur et ça fait évidemment plaisir de se maintenir. La victoire lors de la première journée à Forbach a été importante car elle nous a mis sur les bons rails. Et puis, il y a eu bien sûr la percée de Pauline. Mais on s'attend à une deuxième phase difficile d'autant qu'on est passés de huit à six poules »
• Neuves-Maisons
Sa phase : 4e de la poule (4 victoires, 1 nul, 2 défaites).
Après des années à faire le yo-yo entre la Prénationale et la N2, Neuves-Maisons a enfin réussi à renouveler son bail à l'échelon national grâce à un final au sprint (4 succès de rang). L'arrivée d'Anne Koch a fait du bien à un groupe désormais armé pour éviter les allers-retours incessants.
Le mot de l'entraîneur (Laurent Loudin) : « Mon premier sentiment, c'est qu'une véritable équipe s'est modelée au fil de la phase avec six joueuses capables de jouer. On est tombé dans la poule la plus homogène avec un cinquième à quinze points. Cela explique nos difficultés en début de phase mais ça rassure aussi pour la seconde. »
Nationale 3 (M)
• Neuves-Maisons
Sa phase : 7e de la poule L (1 victoire, 6 défaites).
Dans le dur toute la phase, la réserve néodomienne y aura pourtant crû jusqu'au bout puisqu'un succès chalonnais lors de la dernière journée l'aurait maintenu. Cela aurait été miraculeux puisque « Neu-Neu » n'a remporté qu'un seul match. Mais avec deux numérotés classés au-delà de la 700e place (Legay et Bogard), l'équipe n'était pas forcément armée pour survivre dans une poule ardue.
Le mot de l'entraîneur (Eï Yamamoto) : « On savait que me maintien serait délicat. Le match qui laisse des regrets, c'est celui face à Reims lors de la deuxième journée (9-11). C'est le moment clé de la phase. Pour le reste, on était un peu justes et on n'a pas eu le petit grain de folie qui nous aurait permis de créer l'exploit. »
Anthony GUILLE
Samedi 02 Janvier 2010, © L'Est Républicain / SPORTS LORRAINE
Reçus quatre sur cinq
