Le SLUC continueLe SLUC continue

Après avoir menacé d'arrêter les frais en N1 le club nancéien poursuivra finalement l'aventure, le mois prochain.

NANCY._ Le signal d'alarme tiré par Philippe Frey le mois dernier n'a pas été sans effet. Alors que le président du SLUC Nancy avait sérieusement envisagé de ne pas reconduire l'équipe en Nationale 1 lors de la deuxième phase du championnat par équipes, en raison de problèmes financiers récurrents (ER des 27 et 29 novembre), il faut croire que cette menace n'a pas laissé insensible. « Ça a fait réagir certains politiques, des personnes, des anciens pongistes, les clubs départementaux et régionaux qui sont venus jouer chez nous depuis cette annonce », glisse le président nancéien.
« C'est vrai qu'on a senti une petite mobilisation générale. »
C'était espéré, cela s'est vérifié. Mais si les messages de sympathie n'ont pas manqué du côté de la rue Michel-Ney, il était surtout crucial que le club nancéien se donne un peu d'air financièrement, lui qui a vu sa subvention municipale être rognée pour passer de 50.000 à 45.000 euros. Sur ce point, le club nancéien vient d'être rassuré. Et en interne. Ancien président du club et sponsor principal du SLUC, Alain Batt a décidé d'aider un peu plus un club qui lui tient particulièrement à cœur. L'artisan chocolatier va ainsi étendre son partenariat avec le SLUC via son site internet. De quoi atteindre la ligne de flottaison et pouvoir engager l'équipe fanion en N1 lors de la deuxième phase.
Un club des partenaires

Mais Alain Batt ne va pas se limiter à ce coup de pouce, puisqu'il va également jouer les « VRP » pour essayer d'attirer de nouveaux partenaires privés et créer un club de partenaires. Objectif ? Booster un partenariat privé largement perfectible.
Au jour d'aujourd'hui, le nombre de partenaires privés du club se compte en effet sur les doigts d'une seule main. Insuffisant.
Or, pour espérer être accompagné par les partenaires publics, le SLUC Nancy se doit de revoir à la hausse sa part de financement privé.
« On a pris conscience qu'il fallait qu'on se bouge », résume Philippe Frey. « On va essayer de le faire et mettre un bon coup de collier sur les six mois qui viennent. Alain Batt est très ambitieux.
On repart sur une dynamique nouvelle, avec de nouvelles perspectives. Maintenant, on va essayer de ne plus pleurer, mais au contraire positiver. »
Voilà donc le soldat SLUC sauvé. Le contraire aurait constitué un immense gâchis vu la riche histoire du club. Reste maintenant à se retrousser les manches pour que les problèmes financiers ne reviennent pas empoisonner la vie du SLUC.

A. G. (Anthony GUILLE)
 
Mercredi 23 décembre 2009, © L'Est Républicain / SPORTS LORRAINE