Les paradoxes du SLUC

• SLUC NANCY BAT CPC NICE (2) 11-6

Nancy. _ «C'était impensable en début de championnat». Voilà comment le capitaine du SLUC Nicolas Pujol parlait du classement de son équipe à l'issue de cette première phase. Car suite à cette cinquième victoire obtenue à Nice, les Nancéiens finissent bel et bien premiers de leur poule.

«Au vu de nos adversaires, on aurait signé pour la cinquième ou la sixième place.» Premier paradoxe, que tentait d'expliquer le pongiste classé n°129 : «Il faut dire qu'on a eu un peu de chance parce que certaines équipes n'ont pas joué le jeu à fond, préférant se réserver pour la seconde phase».
Ce fut par exemple encore le cas lors de cette rencontre. Ainsi, les Niçois étaient privés de certains de leurs meilleurs éléments, comme Geminiani (n°82) parti aider l'équipe une en Pro B ou Peretti (n°113), blessé au pied. Il restait néanmoins Zhang (n°91), «qui s'en est bien sorti en gagnant ses trois matches, car il a dû avoir recours à cinq sets pour battre Pierre Bagliotto (n°306) et Loïc Dauphin (n°183) s'est procuré une balle de match contre lui. Sinon on a fait le service minimum, on aurait dû gagner plus largement, mais on a fait quelques contre-performances.», expliquait Nicolas Pujol. Pas de quoi ternir la prestation d'ensemble de sa formation, qui «a aussi sorti de belles performances lors de cette première phase, notamment contre Chartres ou Argentan».
De très bons résultats qui pourraient toutefois n'avoir servi à rien, si le SLUC venait à quitter la division nationale à cause de la situation financière du club. Un autre paradoxe, qui va peut-être tourner en véritable gâchis, quand on voit de quoi est capable cette surprenante équipe Nancéienne.

Lundi 14 décembre 2009, © L'Est Républicain / SPORTS LORRAINE