Ce matin-là, dans la cour de l’école, élus, personnels de l’établissement et élèves se pressaient autour de la grande table, dressée de bouquets. Il ne s’agissait ni d’un repas, ni d’une réunion du conseil municipal, mais de marquer la réception officielle de la table de ping-pong.
Émeline Caretti, maire de la commune et ses adjoints, les représentants des parents d’élèves, les professeurs et les responsables régionaux des fédérations de sport (Jean-Marie Depardieu, président du comité départemental de la fédération de tennis de table et Mickaël Mevellec, conseiller technique national de la fédération française de tennis de table et chef de projet pour l’opération « une école, une table ») avaient fait le déplacement.
180 tables offertes chaque année
La table de ping-pong a été offerte à la commune par la FFTT. Allain a été choisie cette année parmi plusieurs centaines de candidates : 180 tables annuelles, soit 540 pour toute la France en 3 ans, sont destinées aux écoles rurales.
Une cérémonie toute simple, avec un discours pédagogique de Mickaël Mevellec, marquant la volonté de la Fédération d’ouvrir ce sport peu pratiqué à la campagne, mais porteur de qualités d’effort, d’habileté et de précision, à un jeune public plus large.
L’événement tombe à pic, les Jeux Olympiques se profilant à Paris à un moment où un jeune pongiste français, Félix Lebrun, a rejoint le groupe des cinq meilleurs mondiaux.
Nul doute que ses performances et sa promotion relayées par les médias auront un impact positif sur les jeunes attirés par un sport d’adresse et de rapidité.
Le tennis de table dans les écoles rurales
Avec un objectif de 180 tables de ping-pong par an, la Fédération Française de Tennis de Table, dans le cadre d’une action en partenariat avec l’USEP et les communes, a fait le choix ambitieux et réaliste d’ouvrir les écoles à un sport peu répandu dans le monde rural.
© L'Est Républicain - 10 avril 2024 / Education
