Pas de perte économique mais une diminution des pratiquants. Sauvées par les aides exceptionnelles misent en place par le gouvernement français pendant la pandémie, les caisses de la Ligue Grand Est de tennis de table sont au vert.
Si le Covid-19 a permis une croissance économique, il a néanmoins mis un coup d’arrêt à la popularité de la petite balle orange au niveau national. En France, on compte aujourd’hui 150.000 licenciés contre 200 000 en 2021. La Ligue Grand Est a subi une perte moins alarmante de 11,8 % de ses pratiquants, ce qui a malgré tout causé la fermeture de 8 des 296 clubs de la région.
Relancer et développer la discipline
« Créer son club de ping », « Premier défi », « Une école, une table » ou encore la réforme des licenciements, le président maiziérois de la Ligue Grand Est, Christophe Porte, a rappelé quels dispositifs avaient été lancés pour démocratiser le tennis de table. Elle a pour ambition de fonder des clubs en zone blanche, ainsi que d’attirer la jeunesse. La Ligue a également appuyé sa volonté de développer la section loisirs de la discipline.
JO 2024
Présent à l’assemblée générale, le président de la Fédération française de tennis de table, Gilles Erb, a mis l’accent sur les Jeux Olympiques de Paris. Il y voit un moyen de promouvoir le tennis de table, ainsi que la discipline du ping-pong en extérieur pour laquelle il a réussi à débloquer un budget inédit de 11,5 millions d’euros.
Adapter la pratique du tennis de table aux enjeux actuels
« Nous devons revoir notre politique sur les déplacements et l’organisation des compétitions de tennis de table. Celles-ci sont trop « énergivores », s’exclamait Francine Guth, secrétaire générale à la Ligue Grand Est.
En plus de la question écologique, l’assemblée générale a aussi été l’occasion de rappeler aux dirigeants de clubs présents l’importance de veiller au maintien de la laïcité, de la non-discrimination, et de l’absence de harcèlement sexuel au sein des organisations.
© L'Est Républicain - 14 novembre 2022 / Sport lorrain
