Les pongistes à la relance

Successeur en octobre dernier de Pierre Blanchard, le Maizièrois Christophe Porte et son équipe ont été confrontés à la problématique du covid pour la première année de leur mandat. Une situation inédite durant laquelle la LGETT s’est employée pour aider les clubs à vivre et surtout à survivre.

Assemblée générale ordinaire, ce dimanche, à Ludres
« Même si la situation n’est pas encore totalement rétablie et que les nuages planent encore au-dessus de notre grande région, je veux me tourner vers l’avenir avec un certain optimisme », a déclaré le nouveau boss de la Ligue aux 201 clubs présents ou représentés (sur 286). En raison du ballet incessant des annulations des compétitions, la LGETT a souhaité, par la mise en place d’une politique volontariste, aider les clubs. Outre le fonds de solidarité, un plan d’urgence et un plan de relance de la pratique à hauteur de 115.000 € ont été mis en place. « Notre plan de relance est toujours actif pour les clubs qui devaient avoir une santé financière fragile », rappelle Christophe Porte. « Je constate que les clubs, qui ont mis en place des actions de relance, repartent de plus belle. Mais nous devons reconquérir des licenciés (-26 % sur 2020/2021) pour revenir au moins sur des niveaux de 2019. Cette reconquête prendra du temps et nécessitera beaucoup d’engagement ».
Au fil de l’AG

➤ Exil. Pour la seconde année consécutive, l’AG s’est tenue dans une des salles de l’UGC Ciné Cité de Ludres. Un exil moyennement apprécié par les dirigeants du Grand Est : « Cela fait deux ans que l’on n’a pas accès au grand amphi de la maison des sports de Tomblaine. Cette année encore on nous avait imposé une jauge de 100 personnes ». Christophe Porte et son équipe sont pourtant remontés plusieurs fois à la charge, mais la région est restée inflexible. « On ne comprend pas cette position puisque l’on peut se réunir dans ce cinéma avec la présentation du “pass sanitaire” », poursuit le président. La pilule est d’autant plus difficile à avaler que le coût de location de la salle est de plus de 3.000€. Présent à l’AG, François Werner, vice-président de la région en charge des sports, a assuré découvrir le dossier.

➤ Distinction. Lors de son rapport moral, Christophe Porte a souhaité mettre en avant les performances de Lucas Créange (Reims) et Stéphane Molliens (Moulins), médaillés aux Jeux Paralympiques de Tokyo, tout comme Vincent Blanchard (Faulquemont) et Françoise Lapicque (Villers), qui était également au Japon comme juges-arbitres. Élise Pujol de Neuves-Maisons, médaillée de bronze aux championnats de France minimes, a aussi été félicitée.

➤ Finances. Dominique Thirion, le trésorier de la ligue, a présenté un résultat d’exercice excédentaire de 136.904€. « Le bilan est positif à court terme », explique le Vosgien. « Mais l’impact à moyen terme reste plus compliqué à évaluer pour les clubs comme pour les instances ».

➤ Gratuité. Lors des débats, René Paris, le président du SRD Saint-Dié, a regretté que la FFTT et la Ligue n’aient pas fait un effort sur le prix des licences. Christophe Porte a répondu que la Ligue avait préféré flécher son aide pour les bénévoles. Ainsi, la gratuité est offerte dans chaque club pour le président, le trésorier et le secrétaire.

➤ Projet. Pour cette olympiade qui mènera jusqu’aux Jeux de Paris en 2024, la Ligue a rédigé un projet qui se décline en cinq thématiques : les activités sportives, la communication, la formation, la performance et le développement. La formation et la valorisation des dirigeants y ont pris une place importante. « La relance du Ping de demain avec la volonté de dépasser nos frontières reste un axe fort », insiste Christophe Porte.

© L'Est Républicain - 01 nov. 2021 / Sport lorrain