Les sports de salle face à la Covid : le tennis de table se prépare à étendre sa première phase

Comme les sports co, le tennis de table est aussi impacté par la fermeture des gymnases. Cette mesure a donné lieu à une belle cacophonie à la fédération.

Quand Paris est devenu écarlate, le responsable de la commission sportive, Jean-Luc Guillot, a décidé unilatéralement du report des rencontres de la deuxième journée du championnat par équipes, et ce, à tous les niveaux, même dans les régions et départements où le virus circule moins et n'impose pas de telles restrictions.

Les ligues, dont celle du Grand Est, sont légitimement montées au créneau contre cette décision empreinte de parisianisme, sur laquelle est finalement revenue l'instance fédérale. La deuxième journée des championnats a été maintenue, ce qui n'a pas empêché le report de plusieurs rencontres. Par exemple, les joueuses de la réserve de la VGA Saint-Maur (Val-de-Marne) ont demandé à reporter leur match de N3 (F) prévu à Villers samedi dernier, n'ayant pu s'entraîner, leur salle étant fermée. Les Villarois ont accédé à l'inversion de la rencontre, qu'ils disputeront lors d'un autre déplacement à Châtenay-Malabry.

« On va retrouver des journées groupées comme avant », réagit Françoise Lapicque, secrétaire générale de la fédé et présidente de la commission sportive régionale. « On va faire en sorte que la première phase se joue complètement », poursuit la dirigeante. Quitte à ce qu'elle déborde un peu en janvier, selon les disponibilités laissées par le calendrier. L'ajustement sera fait également en fonction du nouveau comité directeur qui prendra ses fonctions après l'AG fédérale de décembre...
Ad. R.

 © L'Est Républicain, Samedi le 10 Octobre 2020 / Sports LO