La gagne des jeunes pongistes

Le tennis de table est l'un des rares sports où, en compétition, un homme de 60 ans peut rencontrer un garçon de 12 ans.

« L'enfant dépasse rapidement l'adulte! » Stéphane Jaffeux est président de l'association sportive de cheminots de Toul-Ecrouves tennis de table. Il s'explique : « Il n'y a pas de notion physique dans ce sport. Et les enfants assimilent plus vite les gestes techniques. »
Il est fier de ses jeunes équipes. Au dernier championnat de Meurthe-et-Moselle, elles ont décroché seize podiums, dont quatre titres. « Ça cause ! », s'enorgueille-t-il.
Equipes de demain

L'association mise sur la jeunesse. « Le club a une ambition de formation pour attirer d'autres enfants. Nos futures équipes adultes sont les gamins d'aujourd'hui. » Et sur les filles. « Il y en a de moins en moins dans les clubs français ». L'association compte deux équipes « spécifiques féminines. »
En individuel, trois filles sont en nationale 1, « le plus haut niveau ». Deux autres, ainsi qu'un garçon, sont en nationale 2.
Nouveauté cette année, le club a embauché une entraîneuse diplômée d'Etat, à temps complet. Vanessa Thouaille est l'unique salariée du club. Elle entraîne, suit et coache les joueurs en compétition. « Comme à la boxe. Les conseils durant les matchs sont autorisés au tennis de table. »
Les six autres entraîneurs sont tous bénévoles.
Ouvert à tous

« Association sportive de cheminots de Toul-Ecrouves tennis de table », une longue appellation pour « un vieux club. Il date des années soixante. » Avec des hauts et des bas. « Il est apparu, a disparu. »
Il compte aujourd'hui cent soixante licenciés, soixante-quinze compétiteurs.
« Le club regroupait les cheminots qui jouaient ensemble. » Aujourd'hui, il n'est plus réservé aux cheminots. « Mais il en reste encore quelques-uns. »

Stéphanie MANSUY
 
Dimanche 15 Mars 2009, © L'Est Républicain / TOUL_TOULOIS_1L