Mais surtout parce qu'il est assez incongru de voir un joueur d'origine grecque évoluer en Nationale 3. Les clubs évoluant à ce niveau n'ont en effet pas pour pratique de faire venir des joueurs étrangers, à l'instar d'autres disciplines ou même des équipes de Pro A ou B (Comme Metz, qui a vu notamment passer Giotis, ancien 32e mondial).
En fait, ''Kosta'', comme ses coéquipiers villarois l'appellent, les a rejoints car il se trouve en France pour ses études, un doctorat de robotique à l'INRIA. « Je cherchais un club d'un niveau pas trop élevé, mais pas trop bas non plus pour avoir une motivation » explique-t-il en anglais, ne maîtrisant pas encore le français. Au début de l'année 2016, le jeune homme originaire de Patras a donc poussé la porte du COS suite à une simple recherche sur internet.
Après avoir tenté le coup au SLUC Nancy, il a opté pour Villers, où il a trouvé un club conforme à ses attentes, d'autant qu'il sortait d'une période où il avait dû faire un break avec le ping qu'il pratique depuis ses douze ans, service militaire oblige. Affublé de 1694 points par la fédération, il a d'abord repris en championnat régional. Avant d'intégrer l'équipe une pour cette nouvelle saison, où il a déjà prouvé qu'il jouait mieux que son classement, en attestent quelques performances signées auparavant. L'idéal pour son équipe, qui compte sur ses nouvelles perfs ce samedi pour décrocher son maintien en N3.
A.R.
© L'Est Républicain, Vendredi le 02 Décembre 2016 / Sports LO
Kosta, le Grec de Villers
