Le tennis de table réduit sa voilure

La MJC de Tiercelet a tenu son assemblée générale vendredi dernier. L'occasion de faire le point sur le club de tennis de table et sa saison de compétition... qui a nécessité un changement ! Sans compter un bilan jugé mitigé du côté du périscolaire...

La MJC de Tiercelet a tenu son assemblée générale en présence de quelques joueurs (vacances scolaires obligent), du maire Michel Brier et deux de ses adjoints, Gérard Bolly et Mariette Vicini.

A cette occasion, le club de tennis de table a dû revoir sa feuille de route sur la compétition. Son président, Gérard Gaston, en donne la raison principale. A la fin de la saison, en mai dernier, les deux équipes se maintenaient en division 1. Mais « les déplacements en départementales occasionnent des frais importants à supporter pour les joueurs », rappelle le responsable associatif. Il a donc été décidé, après concertation, de ne pas réengager d'équipe en D1 cette saison. Le club tiercelin a participé à 72 rencontres départementales, soit 14 matchs, avec 18 pongistes. Les jeunes sont par ailleurs présents au niveau régional. Et « ce sont de très bons éléments, voire les meilleurs de la région », estime Gérard Gaston. Du coup, l'école de tennis de table se porte plutôt bien.

Le club a comptabilisé 26 licenciés la saison dernière. Dont deux nouveaux joueurs mutés, qui se sont vus exemptés des frais de licence cette saison, soit 46 EUR. Pour en bénéficier, ils ont dû participer à au moins dix matchs dans la saison. Ce point avait été voté et approuvé à l'unanimité (moins une voix) lors de l'assemblée générale de 2015. Cela permet de compenser les frais de mutation qui s'élèvent à un peu moins de 100 EUR.

Mauvais coup de filet au périscolaire

L'an passé, le club s'était aussi impliqué dans les activités périscolaires. Deux groupes d'une dizaine d'enfants se sont ainsi initiés au tennis de table. Celui du baby-ping a accueilli des enfants enthousiastes. Mais ce ne fut pas le cas pour les plus grands, qui ont montré de la lassitude au fil des séances. Etait-ce dû au fait qu'ils profitaient d'une activité sportive juste avant ? Quoi qu'il en soit, les enfants sont allés jusqu'à afficher clairement qu'ils ne voulaient plus de cette activité. Bilan ? « Il y a eu peu ou pas de retour sur investissement alors qu'un moniteur a été formé », déplore le président du club, non sans amertume, en ajoutant qu'« aucun jeune ne s'est inscrit pour cette activité le mercredi ». L'action n'a donc pas été renouvelée.

Un « système D » inadapté

Côté finance, les licenciés ne verront pas leurs cotisations augmentées cette année. Le club affiche un excédent de trésorerie de 4 577 EUR. La subvention de la commune s'élève à 1 700 EUR. Le club peut également compter sur les dons. Imprimante, tableau, téléphone... Plusieurs objets ont été donnés par les membres. Mais cela ne semble pas suffire... M. Gérard évoque une salle inadaptée à la pratique intensive du sport, un « système D difficilement compatible avec des projets sportifs d'envergure comme une montée en régionale ».

  © Le Républicain Lorrain, Samedi le 29 Octobre 2016 / LON /