Loïc, le perfectionniste

« Mes parents voulaient que je fasse du sport. J'ai découvert le tennis de table au forum des associations à la salle Valcourt. » L'histoire sportive de Loïc Voirin commence comme celle de nombreux enfants, portés un peu par hasard vers une discipline.

Il y a cinq ans, il met ainsi les pieds dans l'univers des pongistes. Le déclic : « J'ai fait un essai à l'ACT Toul-Ecrouves et j'ai bien aimé », raconte le jeune garçon. Loïc Vorin trouve là une manière de se défouler. Le discret élève du collège Vatelot ne va pas s'en contenter : « En fait, je déteste perdre ! J'ai rapidement fait de la compétition ». Assidu et appliqué aux entraînements à la salle de la gare et au gymnase Robinot, Loïc confirme ses dispositions et se place parmi les meilleurs espoirs lorrains. De championnats en coupes jusqu'au critérium fédéral, il disputera les phases finales des interrégionaux et des championnats de France scolaires. La tête sur les épaules, Loïc se définit comme un joueur " tout en contrôle". Du genre à maîtriser ses émotions quand il s'agit de défier l'adversaire en bout de table.

À 14 ans, le Toulois travaille technique, coordination et endurance trois heures par semaine et est occupé un week-end sur deux par la compétition. « Le plus difficile est de lire le jeu du concurrent et de s'y adapter. Je suis aussi jeune arbitre, cela m'aide à mieux comprendre les règles. »

Loïc Voirin, qui a décroché son brevet des collèges avec la mention très bien, va s'éloigner dans quelques jours de ses cocons familial et associatif, il entre au lycée Stanislas de Villers-lès-Nancy en section boulangerie-pâtisserie. Il a décidé en effet de suivre une voie tracée par son grand-père et d'apprendre le métier de pâtissier : « J'ai toujours aimé la cuisine même si je ne mange pas beaucoup de gâteaux. » Quant au ping-pong, il assure : « J'aurai peut-être moins le temps mais j'en ferai au moins pour me détendre ! »

 © L'Est Républicain, Mardi le 30 Aout 2016 / Toul et sa région / Toul