Jean-Louis Lamarre, champion de tennis de table

Pulnoy_ Jean-Louis Lamarre est revenu des « France » vétérans de tennis de table au Creusot avec trois médailles autour du cou et le titre de champion de France en simple.

Alors que ce sportif accompli a remporté de nombreux trophées en double et en simple et participé aux plus grandes compétitions mondiales, il qualifie cet exploit « comme le plus beau titre de sa carrière » ! Bien sûr, il y a eu cette fabuleuse médaille de bronze il y a un an aux championnats du Monde vétérans d'Auckland. Mais là ces championnats de France sont le couronnement, l'aboutissement de toute une carrière sportive au plus haut niveau. « Je m'étais lancé un défi, jouer la médaille dans les trois tableaux. Un challenge très difficile physiquement car les matches se sont enchaînés sur les trois jours. » Jean-Louis Lamarre revit ses derniers points avec toujours autant de passion. « Ce titre n'a pas été facile à obtenir. En quarts, je bats, à la belle, un autre Lorrain et surtout j'avais soif de revanche car je retrouvais en finale Jean-Michel Carquin, mon tombeur d'Auckland contre lequel j'avais déjà perdu aux France. Je gagne 11/9 au 4e set. Le dernier coup a été une véritable délivrance. »

Car il aime à rappeler qu'en compétition, le tennis de table c'est « une seule table, une seule catégorie » donc un seul titre ! Le mental joue un grand rôle. « Je sais pour être aussi éducateur sportif et entraîneur national que la clé pour gagner au plus haut niveau, c'est la maîtrise de son stress ». Si ce résultat est le plus beau titre de sa carrière, c'est parce qu'il est le symbole de longévité sportive.

« Je suis très fier d'avoir atteint cet objectif de faire mieux que ma 10e place aux championnats d'Europe en cadets ! »

Et les objectifs ne manquent pas ! « J'ai encore deux rêves » précise Jean-Louis. « Etre champion d'Europe en juillet en Finlande ou champion du monde à Allicante (Espagne) en 2016. Mais aussi battre le record du monde de l'heure de mon idole M. Marchand, centenaire à vélo. Cela voudra dire que j'ai bien vécu ! »

  © L'Est Républicain, Mercredi le 27 Mai 2015 / Grand Nancy / Pulnoy