Quatre équipes évoluent par ailleurs en départemental 4, là où l'équipe de D1 pourrait redescendre d'un cran. La faute à des effectifs plafonnés à 56 licenciés et qui auraient bien besoin de sang neuf, pour continuer à briller en compétition.
Ce sera le cas dans les prochaines semaines, avec l'arrivée de deux recrues en provenance d'autres clubs.
Place alors au bilan financier. Le dernier porté par Fernand Diebling, qui en treize années de mandat, avoue « sa fierté » de n'avoir présenté que trois bilans déficitaires. Dont celui de l'année écoulée, qui affiche un trou « abyssal » de 38,31 euros. La faute à des cotisations absorbées majoritairement par la fédération et à une compétition, qui n'a pas dégagé les bénéfices espérés. Philippe Diebling l'a promis, on ne l'y reprendra plus.
Et ce, grâce à l'arrivée de deux nouveaux sponsors, ainsi que de la subvention municipale, qui bien qu'inchangée depuis huit ans, serait proportionnellement au nombre d'adhérents, « la plus importante des 52 associations sportives », comme l'a martelé le maire Henry Lemoine. « Le budget d'un club doit respecter le principe des un tiers d'autofinancement » a-t-il rappelé.
Au tennis de table, donc, de revoir ses comptes et d'assumer les charges liées à l'achat de nouvelles tables, destinées à la compétition. D'ailleurs, les 20 et 21 décembre, le centre des sports accueillera tout le gotha du tennis de table. 250 jeunes venus de Hollande, de Suisse ou des Ardennes.
Des jeunes sur lesquels repose la relève du club mussipontain. En particulier Mathieu qui est devenu champion de Meurthe-et-Moselle en simple, mais aussi en double, avec son camarade Grégory. À eux deux, revient aussi le « prix de la bonne humeur ». Les pongistes n'en manquent pas.
E.V.
© L'Est Républicain, Mardi le 02 Décembre 2014 / Ouverture Pont-A-Mousson / Pont-à-Mousson
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