Ils vont même à l'école le mercredi et le samedi...

En 4 ans, l'école de tennis de table est devenu le fleuron du club local. La qualité de la formation est reconnue au niveau régional et ils sont quelques jeunes pongistes à se distinguer régulièrement.

Depuis les années 50, le tennis de table à Labry est une véritable institution. Le nom du club a changé, et s'inscrit plus largement dans le cadre de la communauté de communes du Jarnisy, mais son dynamisme est toujours remarquable.

Cette vitalité se traduit notamment par son "école de ping", qui compte près d'une trentaine d'éléments. Plusieurs d'entre eux se sont récemment distingués, lors du dernier critérium fédéral. Une confirmation après la bonne saison 2012-2013 au cours de laquelle les jeunes pongistes ont glané de beaux succès dans les compétitions réservées aux enfants nés après 2003. Ainsi, dans le "Top départemental détection", cinq joueurs se sont qualifiés pour le "Top régional", ce qui en faisait la plus grosse délégation devant les Messins ! « C'est la reconnaissance régionale de la qualité de la formation effectuée depuis 4 ans et saluée par le ping lorrain, dont le conseiller technique régional », souligne avec satisfaction le président Thierry Rubin.

En manque d'espace


Le club se donne les moyens d'assurer une bonne formation avec des entraîneurs diplômés et des éducateurs bénévoles. Thomas Rubin, Olivier, Prudhomme, Jean Pierre Hackenheimer, Serge Okon, Bernard Gilles, Carine Jurczak, Jonathan Gratien ou le président lui-même ne ménagent ni leur peine ni leur temps les après-midi du mercredi et du samedi pour éduquer ces jeunes passionnés de ping-pong.

Finalement, la seule ombre au tableau, c'est la structure d'accueil, dans l'ancienne salle des fêtes labrysienne, qui affiche ses limites. En termes de place, pour entraîner tout ce petit monde, et aussi en termes de dimensions, pour l'organisation des rencontres de championnat régionaux seniors. Le président Thierry Rubin se bat pour trouver une salle d'une plus grande capacité, mais il n'entrevoit pour l'heure aucune solution avec les élus locaux. Le développement du TT Jarnisy passe par plus d'espace.

Hugo prend du plaisir

Hugo Curzydlo a déjà quelques beaux résultats à son actif, tant dans les "critériums fédéraux" que dans les "Top détection". Quand on habite Labry et que l'on veut pratiquer un sport, le tennis de table vient tout de suite à l'esprit. Le jeune garçon a donc logiquement fait ce choix.

« J'ai choisi de pratiquer ce sport où je prends beaucoup de plaisir. Les entraîneurs sont sympas et je pense continuer longtemps. » L'autre passion d'Hugo, c'est la guitare, et il prend d'ailleurs des cours à Moutiers. Deux activités bien différentes et qui ne sont pas en concurrence.

Paola aime la compétition

À 10 ans, Paola Pierre a déjà trois années de pratique derrière elle, et aussi un joli palmarès. Sa dernière victoire, au critérium fédéral à Manom, est récente. « J'aime bien la compétition, et le tennis de table me donne l'occasion de m'exprimer sur ce plan », déclare Paola, qui a d'autres cordes à son arc avec la danse à Labry et surtout le cheval à Moncel. « Si je devais choisir, ce serait difficile », avoue-t-elle.

Heureusement, l'heure du choix n'a pas encore sonné et Paola a suffisamment d'énergie pour pratiquer les trois disciplines.

Les résultats de Maxence

Du haut de ses 9 ans et de ses deux ans de pratique, Maxence Debuf collectionne les bons résultats.

Habitant Mance, le jeune garçon aurait pu jouer au ping-pong à Briey, mais il a choisi Labry.

« Je suis venu au tennis de table grâce à mon copain Loïc (Przyluski). J'aime bien ce sport mais je joue aussi au foot à Homécourt », précise celui qui aime les deux activités.

Sans doute que pour le jeune Maxence, un choix devra se faire à un moment ou à un autre.

Mais pour l'heure, il pratique les deux sports sans état d'âme.

Loïc a de qui tenir

Loïc Przyluski est très certainement le plus "accro". Et pour cause, il vit au milieu d'une famille de pongistes.

Le papa a transmis le virus à ses trois garçons, à Lilian, l'aîné, aujourd'hui à Sainte-Marie, à Louis, et donc au petit dernier, Loïc, 9 ans. « C'est le seul sport que je pratique et j'adore ça », précise ce garçon aux airs sérieux, mais fine raquette cependant. Peut-être le plus sûr espoir de la discipline, le plus motivé certainement, ne serait-ce que dans le cadre de la concurrence avec ses grands frères, un challenge de tous les jours...


  © Le Républicain Lorrain, Jeudi le 07 Novembre 2013 / MMN /