Absent au premier tour du Critérium national à Thorigné-Fouillard (Bretagne) pour cause de Champion's League avec son club de Levallois, Patrick Chila, l'ancien numéro 15 mondial, était de la partie, hier, au complexe Saint-Symphorien. « Je ne suis pas au mieux de ma forme car je me suis blessé mardi dernier lors de la rencontre de Pro A face à Hennebont. J'espère néanmoins remporter quelques matches et ainsi être sélectionné pour les championnats de France », disait-il avant d'entrer en scène. Trois questions au vétéran du ping français.
• Patrick Chila, comment avez-vous vécu votre cinquième et dernière participation aux Jeux Olympiques, il y a quelques mois, à Pékin ? « Tout d'abord, j'étais très satisfait de faire partie des rares athlètes français "vieux" présents en Chine, ce qui prouve une belle longévité au niveau international. Ensuite, sur le plan personnel, je reconnais être un peu déçu de ma prestation lors du premier tour en simple. Je menais trois sets à zéro face au Hongrois Janos Jakab et au final je m'incline de justesse quatre manches à trois. Un tel retournement de situation est une première dans ma carrière. »
• Cela reste quand même un bon souvenir ? « Evidemment. Pour moi, ces Jeux étaient les plus spectaculaires après ceux de Sydney. Chaque athlète espère toujours décrocher une médaille lorsqu'il entre dans une telle compétition. Moi, j'étais plutôt lucide et réaliste au vu des performances chinoises. Je me suis régalé, c'est l'essentiel ! »
• Maintenant que vous avez pris votre retraite internationale, pouvez-vous ressortir un événement qui vous a marqué en particulier ? « Sans hésiter, la médaille de bronze en double avec Jean-Philippe Gatien aux Jeux de Sydney en 2000. »
N. K.
