Le SLUC repêché en N1 !

Profitant du forfait de la réserve de Metz, le club nancéien récupère une place inespérée.

NANCY._ Quand il a consulté sa boîte mail hier matin, Philippe Frey a presque dû se pincer pour le croire. La fédération française venait d'envoyer au président du SLUC un message auquel il était loin de s'attendre, un message lui proposant de réintégrer le club meurthe-et-mosellan en Nationale 1 !
La réserve du Metz TT ayant déclaré forfait général suite notamment au départ de Rémy Vary pour raisons professionnelles et à l'indisponibilité pour plusieurs mois de Dorian Nicolle, il y avait une place à pourvoir en N1. La FFTT s'est donc tournée vers le SLUC Nancy, fraîchement relégué en N2, et aurait proposé à Bègles (N3) de récupérer le fauteuil laissé vacant par les Nancéiens en Nationale 2. « C'est une bonne surprise, une proposition qu'on ne pouvait pas refuser » explique au bout du fil Philippe Frey, « même si cela va forcément causer quelques problèmes de contingence. »
Un premier match qui pose problème

Alors qu'il devait effectuer des déplacements à Mulhouse, dans le Rhône-Alpes et... à Neuves-Maisons (le derby meurthe-et-mosellan était fixé au 28 novembre), le SLUC Nancy va avaler beaucoup plus de kilomètres puisqu'il se déplacera notamment à Fréjus et Nice. Le surcoût ? « 5 000 euros environ » selon le président du SLUC. Mais jouer à un niveau plus élevé engendre régulièrement des coûts supplémentaires...
Plus problématique, la première journée prévue le samedi 19 septembre à Fréjus obligerait le club à mettre le cap au Sud dès la veille. Or, plusieurs joueurs sont indisponibles ce jour-là pour raisons professionnelles. C'était sans conséquence en N2 puisque le SLUC Nancy devait recevoir lors de la première journée, mais ce changement de calendrier met le club nancéien dans l'embarras. Du coup, Philippe Frey a demandé à ce que le SLUC joue le dimanche. Une requête que la FFTT devrait logiquement accepter compte tenu des circonstances exceptionnelles. Ce serait hautement souhaitable d'autant que le SLUC Nancy abattra déjà une carte importante dans la course au maintien à Fréjus. Un maintien qui sera naturellement difficile à aller chercher puisque le club nancéien a sensiblement le même visage que la saison dernière. Il a perdu Jean-Louis Lamarre (n°445), parti à Neuves-Maisons et a seulement recruté l'Antibois Jonathan Pelinghelli (n°449). On voit mal comment l'attelage nancéien, qui n'avait pas réussi à se sauver la saison dernière, pourrait donc regarder autre chose que le bas de tableau en N1. Mais au moins, il sera en N1...

A. G. (Anthony GUILLE)
 
Samedi 05 Septembre 2009, © L'Est Républicain / SPORTS LORRAINE