Et ce, même si Nice était censée être une des équipes les moins injouables sur le papier. Cela ne s'est guère vérifié en tout cas à la table, avec des Azuréens qui étaient « venus pour faire le boulot », selon le coach Tony Bourrier. « On est tombés sur trois mecs hyper rigoureux qui nous ont pris au sérieux. » Et qui ont donc rapidement plié la partie en à peine plus de deux heures. Les deux anciens internationaux tricolores chez les juniors Ibrahima Diaw et Loïc Bobillier avaient d'ailleurs donné le ton, en dominant en deux temps trois mouvements Nicolas Pujol et Mickaël Fernand. Thibaut Besozzi se présentait ensuite face au Portugais Enio Mendes, aligné hier soir à la place du Suédois Soderlund (n°55). Et malgré un "Beso" toujours aussi "show", l'ancien international lusitanien ne tremblait pas pour s'imposer lui aussi en trois manches, en ayant tout de même dû s'employer dans la troisième pour inverser la situation.
À la pause, la messe était donc quasiment déjà dite (3-0). Car Fernand ne pouvait encore rien après, face à un Diaw qui aura fait la meilleure impression dans les rangs néodomiens. À qui il reste encore un peu de chemin pour enfin accrocher ce fameux petit point.
Les matches : Nicolas Pujol (n°135) perd Ibrahima Diaw (n°81) 3-0 (2-11, 7-11, 7-11) ; Mickaël Fernand (n°120) perd Loïc Bobillier (n°87) 3-0 (8-11, 4-11, 9-11) et Diaw (6-11, 4-11, 4-11) ; Thibaut Besozzi (n°131) perd Enio Mendes (n°78) 3-0 (7-11, 8-11, 8-11).
© L'Est Républicain, Mercredi le 14 Octobre 2015 / Sports Lorraine
Nice n'a pas traîné
