Nancy. D'après ses calculs, il aurait dû fêter sa vingtième saison au SLUC Nancy. Mais la disparition de l'équipe nancéienne en Nationale pour cause de graves soucis financiers (voir par ailleurs) a poussé Nicolas Pujol (n°160) à chercher un nouveau challenge. Le voisin néodomien lui a ouvert ses portes. Le début d'une nouvelle aventure. Même si la page n'a pas été si simple à tourner...
Nicolas Pujol, qu'est-ce que cela fait de changer de club après 19 ans passés au SLUC ?
C'est sûr que ça n'a pas été facile. Je m'étais imaginé que j'allais terminer ma carrière à Nancy mais ça s'est fini en eau de boudin entre guillemets. Aujourd'hui, je n'ai plus aucun contact avec les dirigeants du club. Mais bon, il faut tourner la page. J'ai des regrets mais je me dis que ce n'est « que » du tennis de table. Il y a plus important dans la vie.
« Je suis affûté »
Vous avez le sentiment d'un gros gâchis ?
Oui, clairement. Mais bon, je le répète, il faut tourner la page et reconstruire une nouvelle histoire.
Cette nouvelle histoire, c'est à Neuves-Maisons que vous l'écrirez. Comment s'est passée votre intégration ?
On a été bien accueilli et tout se passe bien. L'équipe est jeune mais on se connaît tous. On a repris l'entraînement il y a environ un mois et je m'entraîne dur. Je suis affûté. Et puis, ça bouge à Neuves-Maisons. Ce n'était plus forcément le cas sur la fin au SLUC.
Le club néodomien a également fait venir un autre nancéien, Loïc Dauphin, classé n°210. De quoi aborder la saison avec pas mal d'ambitions...
Oui, ce serait bien qu'on monte en N1 et qu'on s'y maintienne. Ceci dit, on est tombés dans une poule difficile. Et puis, réglementairement, le club ne pourra pas nous aligner Loïc et moi en même temps. Normalement, je devrais jouer un match avec l'équipe une avant de disputer le reste de la phase avec la réserve et Loïc me remplacerait en équipe deux pour la seconde phase.
Recueilli par A.G.
© L'Est Républicain, Mercredi le 19 Septembre 2012 / Sports Lorraine
« J'ai tourné la page »
