(Soupir) Je vais être clair, je n'ai plus aucun avis ni la volonté de disserter sur le sujet. J'ai quitté le club il y a quelques semaines car j'en avais un peu marre [...] Si certains pensent que la gestion du club n'a pas été optimale ces dernières années, libre à eux. Mais je dirais simplement que certains ont la mémoire courte et oublient certaines choses. Je n'en dirai pas davantage [...] Le club n'était peut-être plus forcément viable en Nationale sur la durée.
Que voulez-vous dire ?
Qu'on pouvait discuter par exemple l'intérêt de continuer à donner de l'argent à certains joueurs pour qu'ils viennent juste jouer les soirs de match [...]. Mais j'ai fait ce qu'il fallait avec l'actuel président (Jean-Louis Clavel) pour que le club puisse repartir au moins en Régionale.
Si le club a évité la liquidation judiciaire pure et simple, il traîne un passif depuis des années, passif qu'il n'a pas réussi à résorber. En tant que président du SLUC pendant près de 18 ans, vous estimez avoir commis des erreurs de gestion ?
Qu'il y ait eu des erreurs de gestion, je l'admets. J'ai peut-être mal géré la situation à certains moments. Je pense notamment à la saison en Pro B. Mais je ne vais pas polémiquer. Chacun pense ce qu'il veut.
On a le sentiment d'un gros gâchis...
Vous savez, cela faisait une quarantaine d'années qu'avec Alain Batt, on tenait le club à bout de bras (N.D.L.R. : Alain Batt est l'ancien président du SLUC tennis de table et toujours le sponsor principal du club). Après, il y a peut-être eu des erreurs de ma part. Je ne refuse pas d'assumer une grande part de responsabilités dans les difficultés actuelles que rencontre le SLUC, mais n'oublions pas que pendant une vingtaine d'années, ça a plutôt bien fonctionné. Maintenant, je souhaite tout ce que je peux espérer de mieux pour le SLUC dans l'avenir.
Recueilli par A.G
© L'Est Républicain, Vendredi le 08 Juin 2012 / Sports Lorraine
