Didier Lamm, breveté d'État, anime ces ateliers en collaboration avec le club local qui met ses tables à disposition à la Maison pour tous. À raison de cinq séances le lundi, les élèves vont devenir des experts de la balle de celluloïd. Mais avant d'en arriver là, la familiarisation passe par un apprentissage et une approche progressive pour maîtriser cette fameuse petite balle aux rebonds capricieux.
C'est d'ailleurs sans rebonds que commence la découverte. Pour ce faire, l'identification au lézard a été choisie par l'animateur : « Il rampe sans sauter, comme vous allez le faire avec la balle en la faisant rouler sur la table ». Gourmand, le lézard avale les balles qu'il faut ensuite aller rechercher dans sa réserve. Le lézard représente aussi l'accès à l'habileté. Il cédera sa place progressivement à un autre animal symbolisant les petits sauts, le kangourou, traduit ici par des rebonds de faible amplitude.
Ludiques, ces séquences n'en sont pas moins pédagogiques. La dernière étape ouvre la voie à un développement plus large de ce sport en faisant appel cette fois à la girafe et aux grands rebonds. Avec des réussites variables, tous les enfants apprécient ces moments hors l'école un peu à la manière des récréations au cours desquelles on continue à apprendre.
© L'Est Républicain, Samedi le 14 Janvier 2012 / Le Lunévillois / Hériménil
Du lézard gourmand à la girafe
