C'est une association importante, donc. Elle évolue avec une présence forte au niveau départemental, régional et national. Un palmarès éloquent en atteste. Un avenir encore plus prometteur lui semble promis la saison prochaine. Surtout après la mise en service de la maison des associations où elle disposera de plus de place. Difficile, en effet de gérer une salle avec seulement sept tables de ping-pong pour un demi-millier de pratiquants. Le TTNM compte donc sur l'espace de la maison des associations pour faire rebondir la petite balle.
Cela n'a pas échappé au maire Jean-Paul Vinchelin lors de l'assemblée générale du TTNM qui s'est tenue la semaine dernière, ni à Jean- Paul Louis, adjoint aux sports et encore moins à Pascal Schneider, adjoint aux finances, attentif aux comptes de l'association, lesquels s'équilibrent à hauteur de 90.000 €, dégageant même un résultat positif de 2.300 €. Jean-Luc Besozzi est donc un président paisiblement heureux du TTNM mais toujours à la recherche de sponsors privés.
L'entraîneur Tony Bourrier, 29 ans, a donné tout son tonus au TTNM, tout son enthousiasme et toute sa vivacité, dans un gant de gentillesse. Avec le concours des bénévoles. Grâce au soutien financier du Conseil régional et de Jeunesse et Sports, un deuxième emploi va être pérennisé, en la personne d' Eï Yamamoto, un « titi parisien » comme son nom ne l'indique pas, puisqu'il est d'origine japonaise, ainsi que l'a révélé Jean-Luc Besozzi. Le rapport moral du président suivi du rapport financier présenté par Gérard Cavin, lequel a annoncé un budget prévisionnel de 100.000 € ont été approuvés, le maire ayant souligné que « vous êtes le nombre, la masse, le haut niveau ». En effet le TTNM compte à lui seul autant de licenciés que le Gabon, pays dont il a accueilli pour un stage l'un de ses meilleurs joueurs Willy Nguéma, récemment..
Toutes sortes d'activités extra-sportives ( parties de tarot ou une journée champêtre à Méréville le 28 juin et tournoi interquartiers le 4 juillet) ponctueront la saison du TTNM. Mais il existe aussi un autre objectif, plus ambitieux : gagner.
Le ping-pong ne connaît pas la crise
