Essey-lès-Nancy Ping-pong : les bénévoles et l’espace manquent

« On a perdu entre 20 et 30 % de licenciés ! » déplore Serge Marchal lors de l’assemblée générale. Comme bien d’autres associations, le président du club de tennis de table a dû composer avec la crise sanitaire avec une reprise seulement en mai 2021 après plus d’un an d’arrêt.

Fort heureusement, le championnat a repris ses droits avec une première phase d’octobre à décembre pour les cinq équipes engagées.

GE3, GE5, GE6, GE7, toutes se sont maintenues ou sont montées et en décousent, actuellement, lors d’une seconde phase qui les emmènera jusqu’au mois de mai.

D’ici là, Serge Marchal souhaite vivement encourager les jeunes à la pratique en compétition : « On veut recruter, fidéliser et former les jeunes en ce sens ! »

« On a dû refuser des inscriptions »

Celui qui est également trésorier et joueur lance un appel envers des dirigeants bénévoles dont le manque criant se fait sentir.

« On a dû refuser des jeunes à la rentrée ! »

Le gymnase Gallé dans lequel s’entraînent les pongistes devient aussi limite pour les deux éducateurs sportifs salariés du Gesal. Pour résumer, il y a plus de tables à jouer que d’espace.

Serge Marchal aimerait en disposer davantage d’autant que le gymnase Gallé est scindé en deux pour laisser de la place à une autre association sportive. La progression des jeunes pousses du club en dépend !

Heureusement que la fusion avec la ville de Seichamps a toujours court et permet des échanges réguliers de manière réciproque.

Les projets du tennis de table

Une convention avec France Alzheimer a été signée pour initier à la discipline une douzaine de personnes.

Dans le même registre, le club a paraphé une convention avec la ligue et l’Hôtel Club de Saint-Max.

Le sport santé, sous des formes différentes à destination des scolaires, est aussi dans les cartons de même que des séances de ping à destination des plus fragiles.

« Ça me tient vraiment à cœur » consent le président.

© L'Est Républicain - 19 mars 2022